Dans le train, j'ai lu un comme quoi les pubs londoniens étaient menacé de disparition, remplacés par des immeubles ou bien changeant de fonction. Certains très anciens, ont fait appel aux monuments historiques pour ne pas être détruits. Quand je dis certains, ce sont les usagés qui ont fait toutes les démarches (pas le propriétaire). Il y en a même un qui se trouve autogéré par les clients du quartier. J'ai compris que la vie de quartier s'organise autour du pub.
Du coup, en me promenant, je suis à l'affut pour trouver ces fameux pubs. Et je suis étonnée. Ils sont toujours là. Du moins, dans les quartiers non centraux. Plus ou moins grand, plus ou moins dynamique, mais bien présent. Rien que dans mon quartier, j'en ai vu 3. Au moins une fois par semaine, musique avec orchestre (jazz svp) retransmission de matchs de rugby et foot, ou karahoké. Samedi soir, à un bloc de chez moi, c'est karahoké. Hier, dans un autre pub, pas loin du métro Leytonstone, au Luna, c'était jazz. A vrai dire, c'était ce que l'on appelle une "jam session". Les musiciens ont défilés, jouant avec une qualité inégale, mais toujours très bonne. L'avantage sur Paris, cela démarre à 20h pour plusieurs heures, vous consommez une bière, mais rien n'est obligatoire. Vous pouvez rester dans la rue, écoutant, discutant, buvant ou non. Ce n'est pas un club fermé avec un prix de boisson élevé. Encore une fois, j'ai discuté avec une personne a propos de la musique joué à Londres et Paris. Moi dans la rue, elle assise à une table à l'intérieur. J'ai préféré rester à l'extérieur, à l'air libre. J'adore ces rencontres de rues.
J'ai appris que le plus jeune, joue dans un orchestre plutôt classique, son premier job en sortant du conservatoire, et il vient jouer ici pour son plaisir. Il y avait quelque couac, mais dans l'ensemble, il est bon. A suivre.