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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 12:40

Rotorua n'est pas facile à prononcer. Au bout d'une semaine, j'ai compris comment le prononcer. Roto : traduction Lac, rua, j'ai oublié. Mais je ne mélange plus roto avec rua comme auparavant.

Cette région est indescriptible. Il faut vraiment la voir, séjourner, se promener, faire tous les sites touristiques et historiques. On en prend plein les yeux et le nez. En fin de journée, si on a une tendance aux allergies, on se gratte un peu. Vite une douche! Pourquoi? Simplement pour enlever les dépôts de sulfure sur la peau. L'odeur de sulfure ou d'oeufs pourris plane sur toute la ville et par divers endroits dans la campagne, suivant les vents. On s'y fait, mais je me demande si à la longue, cela ne m'a pas déclenché des migraines. 

Pourquoi tout ce sulfure dans l'air? Et bien simplement à cause du terrain volcanique qui constitue cette région. Les volcans sont plus ou moins en activité. les dernières éruptions ne sont pas lointaines. Le sol bouillonne. Par endroit, il est à plus de 100°. Les minis geysers fourmillent dans le sol. Même en pleine ville, dans le parc, c'est visible. Il n'y a pas de geysers d'eau chaude, mais des fumerolles dans les parcs, des petits bouillons de boue (mud). Tout a fait insolite pour moi, naturel et normal pour les habitants d'ici. Ils n'ont même pas peur d'une éventuelle éruption. Comme pour les tremblements de terre, ils pensent que ce n'et pas pour demain, encore moins aujourd'hui. Je demande d'ou vient l'eau du lac. Tout simplement du sol. L'eau remonte par le sous sol et maintient une hauteur d'eau plus ou moins élevée dans le lac. Ici, ils n'ont pas de problème de manque d'eau comme dans la région de Tauranga d'ou je viens. Chez Kay, sans la pluie, pas d'eau. Et cet été est très chaud. Si il ne pleut pas dans la semaine, elle n'aura plus d'eau dans sa ferme.

Pourquoi est ce que je parle du sulfure aujourd'hui. Simplement car je reviens du site Wai-O-Tapu.

Le sol, sur des hectares, est formé de petites piscines de boue, d'eau, de cratères, de terrasses formées par les dépôts de minéraux. Les fumerolles de sulfure remontent du sol, les mini lacs de boue bouillonnent. les couleurs sont somptueuses. A un tel point, qu'ils appellent "la palette des artistes, un chemin qui mène a un grand lac. Les dépôts de divers minéraux formés au long des années a des couleurs changeantes suivant laa chaleur et l'humidité. La fumée rend le site encore plus fantomatique. Suivant le vent, elle vous enveloppe complètement. 

 

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                                               détail de sol avec dépôt de manganèse    

Malgré la chaleur et les vapeurs de sulfure et autre minéraux, les oiseaux circulent, trouvent à manger et les arbres se développent très bien. Bon, d'accord, de temps en temps, ils sont un peu dessèchés par la chaleur. Mais tout cela vie en très bonne intelligence. La preuve? regardez les photos.

 

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Ce site possède un geiser qui jaillit tous les jours à 10h15 précis sur 20m de hauteur. J'ai voulu voir cela, comme tout le monde. Et bien je peux affirmer que ce n'est pas la peine de se forcer à se déplacer avant 10h15 pour voir ça. Jamais il est monté jusqu'à 20m. On a droit à 10mn de baratin expliquant la réaction chimique qui va se produire en mettant un genre de savon à l'intérieur du geyser. Puis on assiste à un joli bouillonnement qui déborde du trou puis des soubresauts de débordement d'eau et enfin le geyser. Mais pas sur 20m. Le tout a duré 2 minutes je crois. J'ai tout filmé. ceux qui le désire, je leur montrerais la vidéo.

Après 3h de marche à travers ce site, je reconnais que je me suis précipité aux toilettes pour me rincer à grande eau. J'avais des démangeaisons sur le visage et les bras. Mais quelle beauté. Je ne regrette pas et je suis prête a y retourner. Je suis persuadée que suivant le temps, le paysage sera différent. Il vaut un détour. A propos, normalement la balade se fait en 75 minutes. Mais avec moi, comme d'habitue, je double le temps. Je savoure le paysage et les arrêts photos prennent du temps



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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 10:51

Pour travailler en Nouvelle Zélande, les étrangers, étudiants en général ont 2 solutions. Avec un visa étudiant, ils trouvent du travail un peu partout, assez bien payé par rapport à la France mais le niveau de vie ici est nettement plus élevé. les salaires, évidemment sont en fonction. Pour nous, la vie est très chère. Pour eux, elle est normale. Lorsque l'étudiant a dépensé tout son argent durement gagné, et cela va très vite d'après ce qu'ils m'ont dit, ils ont une 2ème solution. Travailler en tant que woofer en attendant de trouver un travail rémunéré.

Cela consiste à travailler dans un endroit, gratuitement, en échange du gîte et du couvert. Souvent des fermes, ou hôtel de backpackers (style auberge de jeunesse), restaurants, ou dans divers chantiers. Cela leur permet de respirer et chercher sur internet un autre job dans la prochaine ville à visiter ou bien relancer les amis. Attention. C'est très réglementé 4 h de travail par jour seulement ou bien, en arrangement à l'amiable, 6h par jour et 2 jours de repos complet en compensation. Formule très intéressante quand on joue correctement le jeu des 2 côtés. Les français ont la côte car très compréhensifs et adaptables. Les allemands, vraiment moins, pour ne pas dire pas du tout. Un peu trop rigide ....

Pourquoi ces explications? C'est une chose que j'ai apprécié dans ce pays. Je l'ai vécu. Oui! Avec mes blanches mains qui ne l'étaient plus en fin de journée. J'ai aidé à la fabrication d'un four à pizza en terre. 

Encore un coup de ma copine Sally. "Tu vas à Tauranga? Tu dois ABSOLUMENT aller voir mes copines Kay et Katherine. Elle ont acheté une ferme, et prennent des woofers pour les aider. Le paysage est super beau. Elles sont incroyables et leur ferme également". elle leur téléphone immédiatement, rendez vous avec elles le 23 janvier pour 2 jours. comme je suis une copine de copine, je ne travaillerais pas. OUF! qu'est ce que cela aurait été sinon !!!!

En effet, les filles sont super sympas, le site est extraordinaire, les animaux .... spéciaux. 2 cochons extraordinaires qui ne seront jamais mangé. Ils vont et viennent à leur convenance réclament des câlins et ne mangent que de l'herbe plus une tranche de pain par jour. C'est la gourmandise du jour. 2 chevaux magnifiques, mais normaux. Quelques moutons, j'ai oublié la quantité. Là encore, très spécial. Pas question de les manger. Ils ont tous un nom Et le dernier, élevé au biberon, va et vient comme il veut dans la maison. Seul HIC : ils n'ont pas encore compris que les besoins se font à l'extérieur. Il n'y  pas de toilettes pour animaux à l'intérieur de la maison. D'ou nettoyage fréquent. ils continuent à évoluer comme ils veulent, mais comme je suis là, on leur interdit la maison. Personnellement, je préfère. J'aime les animaux mais j'estime que chacun doit être à sa place et le mouton et le cochon, c'est dehors. J'oublie les 4 chiens et 4 chats et la dizaine de poules qui donnent 3 oeufs frais par jour. Les woofers s'occupent des animaux et il y en a toujours un ou deux. mais ce week end, spécial construction four à pizza

Les copines ont décidé de monter un four à pizza. 3 jours de travail. Les plans on  été téléchargé sur internet. Le prix de vente est 6600 $. cela vaut le coup de le faire soit même. La base et le pourtour de la porte est en brique réfractaire, le reste en terre mélangé avec du sable. le sable de la plage et la terre du jardin sont gratuit. Les briques pas excessives, Seul le tissu à base d'aluminium à mettre entre les 2 couches de terres coute un peu cher. Mais pas 6600 $

Je sais construire un four à pizza maintenant. Je n'ai pas osé refusé mon aide. J'ai une main presque en sang. D'accord, j'exagère. Mélange de la terre et de sable avec les pieds. Je préfère y mettre les mains. D'abord, l'intérieur du four est construit avec du sable un peu solidifié qu'on enlèvera après. Puis on monte sur le dôme de sable une première couche de terre mélangée de sable. Il faut tasser. On cogne avec le tranchant de la main pour s'assurer un bon collage sur une largeur de 3 doigts.D'ou la main en sang ! Je n'en peu plus. La chaleur est incroyable, le soleil tape fort. Le rythme est soutenu. Nous sommes 4 et la journée se termine avec la mise en place de la dernière motte de terre. Nous sommes très fier de nous et admirons notre travail. Il ressemble vraiment à la photo. Avec le woofer, on décide d'arrêter. On a travaillé plus que 4h. En échange on a droit a un super barbecue dans le jardin, mais hélas au milieu des crottes de cochon, de biquettes et de chiens. Visiblement elles ne sont pas gênées. J'ai envie de les ramasser, mais non, je décide de ne pas regarder. Je n'ai pas encore compris si c'est une ferme modèle ou qui veut le devenir. Les animaux y sont les rois. je ne comprends pas. Mais je reviendrais pour l'inauguration du four. Elles ont encore une semaine de travail quand même. ou au minimum 3 jours. 1 journée de travail intense m'a suffi. Je ne sais pas si je suis faite pour être woofer. En tout cas, on a bien mangé. Mais là, il parait que ce n'est pas toujours comme ça. 

Et maintenant je vous présente ... Oh J'ai oublié leur noms. Mais vous les reconnaitrez.

Mes préférés :

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IGP6016 web  la poule mange également des légumes

 

 




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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 10:39

Petite histoire sur une petite famille de Fous de Bellan.

J'ai eu la chance d'assister à une tendre histoire d'oiseau.

Le bébé dors sur la pate de la maman.

Il dort super bien. C'est confortable et rassurant. Maman veut réveiller gentiment bébé. Elle soulève délicatement la pate. La tête de bébé suit, puis retombe avec la pate. 1 fois, 2 fois, 5 fois de suite. Il est bien. Il a encore sommeil. Il ne veut pas se réveiller. Elle le pique délicatement du bec. Pareil, 1 fois, 2 fois plusieurs fois. Enfin, il se réveille et regarde le monde avec curiosité. 

C'était très beau et délicat. L'amour maternel est partout.

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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 07:48

Avec le paragliding, la planche à voile est très appréciée et les gens la pratique sur presque toutes les plages que j'ai vue. Elle n'est pas détrônée comme je le pensais

 

On tatonne et essaye de tenir debout            Ah ! Bonne position

 


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Attention à l'équilibre Ah, on se reprend et redémarre

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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 07:38

Depuis mon arrivée en Nouvelle Zélande, je cherche les surfeurs. J'en ai vu quelques un, mais ce qu'il y a le plus, en tout cas, c'est ce que j'ai vu, ce sont les planches à voiles et le Paraglinding (genre de planche a voile mais avec parachute) Très sportif également.

Je vous ai supprimé le parachute car le gars deviendrait un petit pois sur la photo, mais on peut voir de quelle manière il s'accroche

Attention à la chute !!!

 

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 12:29

Kapiti Island est une isle hyper protégée, juste en face de Paraparamau. J'ai mis 15 jour à pouvoir prononcer correctement le nom de Paraparamau. J'ai attendu d'avoir loué ma voiture pour y aller, car il fallait y être à 9h du matin, et le fait de prendre le train et le bus pour y aller me faisait lever à 7h du matin minimum. J'aime bien les animaux, mais quand même, je suis en vacances!

Kapiti est une réserve nationale pour les oiseaux en particulier. Pour y aller, il faut montrer son accréditation spéciale délivrée par un office gouvernemental spécialisé. Rien que cela. Ou alors, passer par un tour guidé à 160 $

J'ai payé mon accréditation 11$ et le ferry 50 $. J'ai fais une très bonne affaire, car une fois sur l'île, tour guidé ou non, on est seul a se promener sur l'île pour la journée. Il y a sois disant beaucoup d'oiseaux et il y avait restriction autour d'un coin ou je voulais aller car les oiseaux couvaient leurs oeufs. J'y suis quand même allée, mais n'est rien vu de particulier. Les nids? Hors de protée de vue. J'ai vu mieux à l'estuaire de Wainakae. 

Mais je reconnais que la visite était superbe. La foret  est assez belle. Comme d'habitude, tout est balisé. Donc, pas de problème, on ne peut pas se perdre. Et bien, SI. J eme suis perdue en revenant au point de départ. Je suis passée par un chemin qui n'était pas prévu et j'ai retrouvé de justesse le lieu de départ. Là encore, picnic obligatoire. Il n'y a rien pour se restaurer, juste un lieu pour les toilettes, pas d'eau potable. Mais on nous préviens.

J'ai vu seulement une dizaine d'espèce différent et des difficulté pour les photographier. Ils avaient tendance à partir quand je braquais mon appareil. Mais j'ai réussis quelques photos, je pense. Je ne vous ai pas choisi les meilleures car avec mon système et un Pc de très mauvaise qualité dans les cyber caffé, le choix n'est pas évident.

Au départ, je cherche mon bateau. Ou est le quai? Pas de quai. Je tourne et retourne autour d'un point avec ma voiture, cherche un grand parking. Rien. 2 bateaux sur un trottoir agrandi, remorqués par un tracteur. Ce n'est quand même pas ça? Et bien oui, c'est mon bateau. Surprise!

On monte (16 personnes) dans le bateau sur le trottoir, le tracteur s'ébranle, on roule sur la route puis la plage. Manoeuvre très théatrale pour moi, mais normale pour le conducteur. Demi tour, marche avant, marche arrière, plouf, on est dans l'eau. Secousses. Aie! Une gerbe d'eau passe par dessus bord! Le moteur est puissant. heureusement, je ne me suis pas mis e à l'arrière pour prendre des photos. Mais il y a un gars qui va s'en souvenir. Tout le monde se replie vers l'avant du bateau. Débarquement au bout de 15 minutes sur la plage. Recommandations pendant 20 minutes par un ranger femme. Sympa. C'est une Maori, les personnes initialement de la région qui travaille beaucoup pour la sauvegarde du patrimoine. Puis, liberté totale à condition de suivre les chemins balisés et de ne pas nourrir les animaux. Il y a des KIWIS, les fameux kiwis, en liberté. Peut être en verrais je un? Impossible, il ne sortent que la nuit, et je dois repartir à 3h. Soleil fantastique. Vite crème solaire et chapeau. Bouteille d'eau présente. En avant. Vive la liberté d'évoluer en pleine nature, le nez au vent guettant les oiseaux. Mais rapidement, désenchantement. Mais ou sont ils? Je les entend, mais ne les voie pas. un couple devant moi. l'homme a des jumelles et montre les oiseaux à sa femme. je suis; Magnifique. Le temps de lever l'appareil photo. Pst. Parti.  une fois, 2 fois, 3 fois. A la fin j'abandonne. Je ne fais que regarder. Finalement, il y a quand même des oiseaux mais ils refusent de poser Eux aussi prone pour une certaine liberté.

Mon bateau

 

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Le paysage

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les oiseaux

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 02:37

J'ai honte ! Et ce n'est pas souvent que cela m'arrive. Mais je suis installée sous un arbre (pour l'ombre) face à la mer, avec le bruit des vagues seulement, et j'écris en pensant à vous tous, à Paris, avec ce froid et cette neige qui est tombée et qui, hélas, se transforme en gadoue.

Mais, je pense quand même à vous. Et pour vous consoler, sachez qu'à l'endroit ou je me suis installée, il y a pas mal de vent. Maigre consolation, évidemment. Je suis à Napier depuis 2 jours. J'ai raté un échange à côté. Ils ne répondait pas à mes mails. Je me suis trouvé un motel sympa mais un peu cher à 120$ la nuit. Au diable l'avarice. C'est génial d'être libre. Chez eux, j'aurais effectuer leur programme plus le mien. Là, j'ai effectué uniquement le mien et gagné 2 jours. Maigre consolation encore. Surtout qu'il vient juste de m'envoyer un mail. Il n'a pas reçu le mien lui donnant la date de mon arrivée et me propose d'aller chez lui aujourd'hui. Raté! Je pars pour Taupo tout à l'heure

Ce qui est génial dans ce voyage, c'est qu'avec ma voiture, je peux aller ou je veux. Comme je suis en route pour le lac Taupo, j'ai toute mes affaire dans la voiture. Donc l'ordinateur et ma connexion internet. 

Napier est une petite ville de bord de mer qui a été reconstruite en style art déco après un terrible tremblement de terre. Ils en ont fait une villetouristique, ce qui est assez bien côté économique. Je crois bien que je préfère Napier à Nelson. 

D'ici, je suis allée hier à un endroit exceptionnel (à mon avis) : Cape Kidnapers. Ou se trouve la plus grande colonie du monde (d'après les gens d'ici) de "Gannet" ou fou de Bessan. Extraordinaire.J'ai passé une après midi à me balader dans un site privé ou un permis est obligatoire. Tout le cape appartient à une personne qui tient à préserver le coin. Normal. Donc le tour guidé est obligatoire ou bien on peut accéder par la plage. 5h de marche et surtout, viser la marée basse. Sinon on est coincé dans les rochers.

Les fous de bessans sont d'une beauté. Et il y avait des tas de bébé. enfin, des tas .... j'en ai vu plusieurs. CHOU ! Leur photos sera pour une autre fois. Mais admirez les adultes en pleine drague. La manière de se tapoter avec le bec est typique. Encore des bébés en perspective. Normalement, c'est le mâle qui commence et la bigamie ne le dérange pas. 

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Regardez

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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 12:34

Les amis des amis sont nos amis. Vieux dicton qui s'avère réel ici.

Je n'ai pas faits d'échange d'appartement avec Sally, mais nous avons lié une certaine amitié lors de notre rencontre à Paris. A mon arrivée à Wellington, nous nous sommes revu, évidemment. Elle a un travail monstrueux, mais trouve le temps de me voir, de déjeuner ou diner, et même de m'aider à faire mon parcours dans toute la région nord de ce grand pays.

Elle m'envoie d'office à New Plymouth, chez un de ses copain. Elle me dit : tu verras, c'est superbe et il connait très bien la région. Je crois que son arrière pensée est de nous caser ensemble. Pourquoi pas??? 

Petit quiproquo à mon arrivée. Je vais le voir à la bibliothèque ou il travaille. Fermé. Je téléphone. Pas de réponse. Je laisse un message. J'ai perdu son adresse personnelle. J'appelle Sally. Répondeur. J'envoie un sms. J'attends une réponse, assez calme. Je m'étonne. Je suis sure que j'aurais une réponse. Mais quand? Je guette tous les hommes aux alentours. On ne sait jamais. Evidemment, si je ne m'étais pas arrêté toutes les 5 minutes pour prendre une photo, regarder une vitrine en traversant une ville manger une glace (dont on reparlera) boire un café, je serais arrivé avant 5 h. Enfin, une réponse. Il m'attend chez lui. Sally me donne son adresse. Vive le GPS.

J'ai oublié de vous dire que j'ai enfin loué une voiture, que je conduis à merveille et mon premier achat a été un GPS. Une merveille. Sans lui, je tournerais encore en rond dans Wellington.

La maison est superbe. Elle plairait a plus d'une copine. Elle date de 1930, tout est d'origine à l'intérieur, avec des plafonds aux moulures extraordinaires, une bibliothèque incorporée dans les murs, des boiseries de toute beauté. Les fauteuils sont un peu défoncé, mais on passe la dessus. Ambiance extraordinaire, et lui, hyper sympa et intelligent, cultivé ... et bon cuisinier. Bref, la totale. A suivre.

Je suis restée 3 jours et je regrette d'être partie si vite. Mais il y avait feu d'artifice à Wellington. J'adore les feux d'artifice. Cette région, située à l'ouest est superbe. De temps en temps elle me fait penser à la normandie, mais en plus grand. Pourquoi? C'est vert, avec plein, mais alors là, plein de vaches laitière. Elle sont superbes. Les gros camion de ramassage de lait sillonne les routes 7 jours sur 7. Au début, je les ai pris pour des camions citerne (d'essence). Mais le plus fabuleux est les "mont". IL domine la ville. Toute cette région est bâtie sur un terrain volcanique. Plusieurs volcans éteints . La lave a laissé des traces. Le sable des plages est noire. Du moins gris foncé. Mais à vrai dire toute la Nouvelle Zélande est sur une multitude de volcans éteint. Leur surveillance est sévère. 

Première photos de cette région. "The Mount" comme on le surnomme

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2ème photo : un pécheur au bord de la plage. Je n'ai rien vu dans sa musette

 

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 12:37

Les Malborough sounds sont des petites îles situées au nord de Picton, entres les 2 îles du nord et du sud de la Nouvelle Zélande.

Le meilleur moyen de les visiter, à mon humble avis, n'est pas de partir de Picton, mais d'aller à Havelock sud, (car il y a également Havelock nord, ou je vais dans quelques jours). et de prendre un billet avec le "Mail boat" ou bateau postal. 

Et alors là, la magie opère. On en prend plein les yeux. On se retrouve hors du temps. 

Surtout, ne pas oublier son picnic, car il n'y a rien à bord. Que du thé et du café. J'avais déjà donné dans le parc national au nord de Nelson. je n'avais rien pris. AHLALa. J'ai dû annuler la balade que j'avais prévu en forêt. A midi, j'étais en pleine hypoglycémie.

Départ à 9h30. Retour à 18h. Les seuls arrêt sont pour distribuer le courrier. 5 au total.

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maisons isolées au bord de la mer. Autour d'elle: RIEN. 

En 1 journée, on a eu le soleil éclatant, la brume, la pluie, le vent, puis le soleil avec des gouttes d'eau. Chaud et froid. Et j'ai découvert cette région sous toutes ses formes. Le paysage change toutes les 5 minutes. La normalité devient "fantasmagorique" comme disait Dali. Très dure a représenter. Les collines se transforment à vue d'oeil, apparaissent puis disparaissent, montre un bout de nez, changent de couleur. Je ne sais plus quoi penser. Est ce le paysage normal? OUI. Il évolue constamment. Une centaine d'îles constituées de collines assez hautes, recouverte de vieux bush, de jeunes bush, et d'ancienneté moyennes. D'ou la diversité de couleur. Les vieux arbres ou certains sapins sont très foncés. Les jeunes pousses d'un vert tendre. Les près, eux sont très verts. Car il y a élevage de moutons et de vaches dans ces sounds. De pères en fils, les familles continuent de vivre en autarcie. Certaines fermes n'ont pas l'électricité. d'autres l'ont depuis quelques années seulement. J'ai oublié d eme renseigner pour les jeunes qui vont à l'école. Mais je pense u'ils vont sur le "continent" et reviennent pendant les vacances.


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Les sounds vu du bateaux. Les couleurs sont réelles, non trafiquées. 

Je vous présente Piggy et son bébé. Habitants des sounds. Quand ils entendent le bateaux, ils accourent. Des friandises sont au rendez vous. Pas fous!!! Ils adorent, et là, pas de cadeaux entre eux.

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Agrandis ils valent le coup d'oeil. J'adore leur côté beatnick, très rétro. Je n'ai pas osé vous mettre la photo ou ils mangent .....  comme des cochons.


 

 

 

 

 

 

 

 

 


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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 11:44

La Nouvelle Zélande est réputée pour sa faune et sa flore.

Je me suis offert, une semaine avant de partir, un nouvel objectif de 300mm pour prendre les oiseaux et autres animaux de loin. Je peux vous garantir que quelques fois, non, souvent, ce n'est pas suffisant. Pour mon prochain voyage, il va falloir que je réfléchisse à un achat supérieur. Mais je risque de faire marche arrière à cause du poids.

En tout cas, j'ai réussi à prendre quelques bonnes photos avec ce nouvel objectif, et appareil photo également. J'innove avec les 2.

Aujourd'hui, LOVE STORY ou fin d'une histoire d'amour ?

J'ai fais une promenade dans l'estuaire de Waikanae avec un amoureux et connaisseur des oiseaux vivant dans cet estuaire. 2 h de balade, 2h d'histoire sur les oiseaux et les amours d'un paon et d'un canard, très peu de bonne photos (pour ainsi dire pas du tout en vérité). Mais j'y suis retourné hier soir toute seule. Il m'avait montré 2 arbres ou nichaient certains oiseaux de mer. A 8h du soir, c'était la bonne heure. Un peu d'attente sous l'arbre, mais pas trop près à cause des fientes, et voilà la belle histoire. Enfin belle, si on veut. Mais je crois que la faim rend violent. Pour mémoire, relire mon histoire sur les pingoins en Tasmanie (Bicheno). Identique mais là, le bébé est resté sur sa faim.

 

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 L'histoire commence dans cet arbre. Les petits points sont des oiseaux. Cliquer pour agrandir.

Admirez le bébé. Il a faim. Il réclame. La mère (j'ai décidé que c'était elle qui revenait de la pêche) revient avec au moins un poisson dans le gosier. Le père est là pour l'accueillir.

Il lui tape sur le gosier. Amicalement? NON !!! Il lui pique son poisson directement. C'était violent et rapide. Ce n'est pas un baiser mais la récupération du diner.

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Le père en redemande. Elle ne veut pas. C'est pour bébé!!! il lui en a repris. A tout mangé. L'empêche de partir. Puis la renvoie à la pêche. 

Bébé? il n'a rien mangé. Il n'a rien compris. La vie est dure parfois.

J'ai patienté 15 minutes. Elle était toujours à la pêche. J'espère que bébé à mangé ce soir là.



 

 

 

 

   

 


 


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