J'ai écrit mes derniers articles ce printemps, aux USA. Je suis rentrée à Paris et là, comme d'habitude, fatigue, flemme, travail, finito ! (pour me mettre à l'heure italienne)
Décidément j'écris seulement quand je voyage. L'année prochaine, vous serez gâté, si tout se passe comme je l'espère.
En attendant me voici de retour à Rome après 1 an 1/2. Pour 3 semaines. Je me gâte pour mon Noël (un peu en avance je le reconnais) Puis ce sera Amsterdam pour le jour de l'an.
Je suis arrivée hier soir avec le soleil, alors qu'il pleuvait à Paris. Mais la météo est inconstante. Aujourd'hui, pluie battante toute la matinée, plus calme cet après midi et terminée ce soir. Je me décide à sortir. Le fait que je vais vivre ici durant 3 semaine, je prend mon temps. Un petit tour à la pâtisserie du coin (souvenir, oh souvenir!) Mais je n'entre pas. Je regarde seulement. Puis achat de mon ticket de bus et métro pour la semaine, et enfin balade à pied.
Evidemment je me trompe de sens, reviens sur mes pas au bout de 10 minutes puis repasse devant ma boulangerie. Là, je succombe! Je l'ai bien méritée car il pleut toujours. Ces gâteaux sont toujours aussi bons. L'avantage sur les gâteaux parisiens, c'est qu'ils sont petits et j'en ai 2 pour 1€. Largement suffisant.
OK, ce sont ce que nous appelons des petits fours. Mais ici, l'achat d'1 ou 2 est normal.
Enfin j'arrive à destination pour voir mes premières vitrines de Noël.
Mon premier père Noël de l'année. je suis heureuse de vous en faire profiter en avant première.
Je ne suis pas en plein centre ville. juste un peu décentrée, mais ce quartier est très vivant. Je suis au même endroit qu'en mai 2014. Toujours en échange d'appartement. Cette formule est extraordinaire et je suis heureuse de continuer. J'ai retrouvé mon supermarché qui maintenant est ouvert 24h sur 24, 7 jours sur 7 comme à New York. Quel progrès! Pour nous consommateurs. Dommage que les lois françaises n'acceptent pas cela. Bon peut être pas 24h sur 24 mais un peu plus que 10h du soir.
En complément et en attendant de plus belles photos que celles d'aujourd'hui, une autre illumination de rues. A Paris elles n'ont pas encore démarrées dans les quartiers de la ville.
Et pour finir, une peinture de rue, du moins d'un rideau de fer de boutique. Ici, c'est courant et bien joli. Une peinture représente ce que vend le magasin. Du moins en général. Et contre les cambriolages, tous les magasins ont un rideau de fer. Lorsqu'ils ne sont pas peints, les rues sont tristes, grises.
La fontaine de Trévise pour les français, et Trevi pour les italiens. Car à l'origine, elle était situé au croisement de 3 rues.
C'est un vrai chef d'oeuvre artistique adossée au palais Poli. La statue de Neptune domine, guidant un équipage de chevaux et tritons. Les 2 sculptures de chaque côté représentent la salubrité à droite et l'abondance à gauche.
Tout le monde aime se photographier devant la fontaine. J'avoue l'avoir fait. Et j'ai pris un malin plaisir à photographier les photographes. Sûrement que d'autres l'ont fait avec moi en gros plan.
Je me souviens de Florence et de ses églises magnifiques. J'étais tombée amoureuse de cette ville dans mes jeunes années. L'art était partout. Flamboyant. J'aimais la peinture de la renaissance italienne et là, j'étais comblée. J'aime toujours Florence. Elle a dans mon coeur une place spéciale. Entre temps, j'ai visité d'autres villes qui m'ont également stupéfiée et beaucoup plu. Rome fait partie de cette catégorie.
Les églises pullulent, plus baroque les unes que les autres. Elles brillent, pleine d'or et de lumière, vide ou pleine, le curé n'étant pas géné pour dire sa messe sans aucun fidèle. Ils arrivent au fur et à mesure. Des fidèles, il y en a parmis les touristes. Finalement, pourquoi pas s'arrêter pour prier en même telmps.
Ici, grand nettoyage du parvis le samedi matin par un groupe de jeune.
17h. Personne dans l'église. Ou du moins 2 avec moi. Le prêtre ne semble pas géné pour autant.
De Naples, 1h de train nous amène à Rome. Cela vaut la peine de se rendre à la gare. De plus, j'habitais à côté de la station Mergelina. Je recommande. Il y a un ascenseur pour la valise et le métro est direct. Il n'y a pas beaucoup de lignes de métro à Naples, mais quand même un peu plus qu'à Rome. Le réseau de bus existe, mais on l'attend au minimum 1/2h. Du coup, on marche.
Ici, à Rome, le réseau de bus est très dévelloppé, mais le dimanche, il ne faut surtout pas être pressé et quand enfin il arrive, impossible d'y monter. Le monde déborde par les portes. Attention aux pickpockets. D'ailleurs ce soir, j'ai assisté à une bagarre dans le bus. Un gars a cru qu'un autre voulait le voler. Et moi, pour me préserver de la bagarre, je lui ai filé un coup de coude dans le dos, ce qui l'a éloigné de moi. Mais manque de chance c'était le gentil! Je crois que dans sa fureur, il ne s'est même pas rendu compte du coup que je lui ai donné. Je pense qu'il va avoir un sacré bleu. Je réalise qu'il me reste des bons réflexes. Merci l'Aiki Do. Une pratique assidue, même arrêtée plusieurs années, m'a fait garder de bons réflexes et la tête froide.
Je ne peux pas m'empécher de comparer Naples et Rome. 2 villes complètement différentes. Beaucoup de charme, et choisir est impossible. Mais au bout de 2 jours, j'ai l'impression que je vivrais mieux ici. Plus de dynamisme. Plus de boutiques (et pourtant, je ne suis pas la reine du shopping) Un meilleur réseau de transport est tout de même appréciable. Bon, je vérifierais demain lundi. Car si c'est comme aujourd'hui, pas terrible. Trop d'attente aux arrêts.
Aujourd'hui, j'ai voulu vérifier comment était les puces. Une petites comparaison par rapport à celle de Paris et Londres.
Home orchestre. Il avait du succès.
Déjà, Paris et Londres sont incomparables. Mais ici, je me pose des questions. Elles sont entre les puces de Vanves et celle de Montreuil. Pour ceux qui connaissent, faite un mélange des 2, situé sur un espace un peu plus grand que Montreuil et concentré dans plusieurs rues, sur plusieurs rangées. On y trouve le dimanche matin juqu'à 15h un peu de tout. Seulement 2 ou 3 stands d'antiquité à peu près réelles, des fausses, des objets datant de 20 ans, que l'on pourraist presque dire "vintage" maintenant, de la quincailleries, des vêtements neufs, de la bagagerie, neuves et des outils et appareils photos anciens.
Au niveau appareils photos j'ai été surprise. En France, je n'en vois pas spécialement aux puces. On les trouve dans les magasins spécialisés à Paris, très peu en province et surtout dans les foires spécialisées photos. Ici il y a du choix et à un prix nettement inférieur qu'en France. Ceux qui sont intérréssés, ne pas oublier de faire les puces de Rome, situées dans le quartier Tastevere. J'ai failli faire des achats. Mais je me suis raisonné. Je pense que si je restais une semaine de plus, je craquerais. D'ailleurs, ce qui m'a sauvé, c'est la peur des pickpockets. J'ai laissé l'argent et la carte bleue à la maison.
Stand de livres avant et à la fin du marché. Toujours présent quelque soit le marché aux puces
Linge et dentelles d'un côté, fleurs de l'autre. J'ai remarqué que les Romains adorent les fleurs. Il y a toujours un stand de fleur à un coin de rue. (du moins, là ou je me suis promené). Au marché, j'en ai compté 3.
Là, j'ai été étonnée. Je me suis cru un premier jour de solde. Les femmes s'arrachait littéralement ce qu'il y avait sur la table. Je n'ai même pas remarqué ce que c'était. C'est seulement après coup que j'ai vu que c'était des sacs. Plus loin, très sérieux, un stand de tapisserie, murale je suppose. On ne va quand même pas marcher sur le Pape. Il est très présent à Rome. Les graffitis sur les murs ne l'épargnent pas
Les rues du Tastevere sont très sympa, avec une ambiance un peu comme dans les films romains. Il faut sortir des rues principales et se perdre dans les petites rues et places aux maisons colorées rose ou jaune paille, bordée de restaurant ou café aux terrasses débordant de monde. Il est vrai qu'on est dimanche et qu'il fait 25° avec un superbe soleil. Les églises ne sont pas pleines, mais il y a toujours un air de musique qui séchappe par les portes, des chorales qui s'entrainent et invitent les visiteurs à chanter avec eux. Spécial. Au début j'ai compté 3 chanteurs. Quand je suis partie, il y en avait plus de 10.
Voilà plusieurs jours que je suis à Naples, et c'est le premier ou le sileil et la chaleur sont au rendez vous. Serais ce le début de l'été? Oui! Je pense.
Pour preuve, les gamins qui jouent dans une crique du bord de mer, donnant juste sur la jetée ou se promènent les napolitains. Mais certains en profitent différemment.
Certains se font photographier (là, ce sont les copaisn photographiant une famille napolitaine.
Nous avons été au port prendre un verre de vin blanc en apéritif. Toujours présent, le Vésuve. Et oui, c'est bien lui, au fond, endormi, mais toujours là. Attention. Il peu se réveiller et faire des dégats.
Et bien, me voici à Naples.
Je ne pensais pas venir ici il y a seulement 1 mois. Puis, une opportunité, comme d'habitude. Le photographe que j'avais suivi au Vietnam fait une expo sur KNEP, une ville cambodgienne et en profite pour faire un week end photo. Par chance, je suis restée à Londres moins longtemps que je l'envisageais au démarrage. Je suis rentrée mardi soir à 23h à Paris, mis mon linge au sale (berk, je ne l'ai pas lavé, pas le temps) fais une nouvelle valise, ou plutôt un sac car j'ai cassé ma valise, jusqu'à 1h du matin. Levée à 7 h puis enfin partie à 9h pour l'aéroport. Et me voici à Naples.
Arrivée spectaculaire. Est ce que au loin c'est le Vésuve? peut être. Je ne sais pas encore.