Le blog de ralek

Et bien, après un long silence de plusieurs mois, (depuis aout 2010) je reprends la plume et les photos. Je suis allée à New York cet hiver, j’ai vécu la tempête de neige, mais le froid et la fatigue m’ont terrassée. D’ou ….. pas de blog !

Cette fois ci, voyage moins long, mais qui sera tout aussi intéressant.

Programme : Miami, Cancun, Mérida, Mexico, Chicago et pour finir, Londres.

Pourquoi ? Et bien, financièrement, c’était intéressant. J’étais invitée au Mexique, et je me suis aperçu qu’en passant par les Etats Unis, le billet d’avion me revenait au même prix et pouvait même être moins cher. Et bien, pour moins cher, je fais un périple américain et londonien en plus.

Evidemment, une économie est faite pour être dépensée. Du moins, possédant mon état d’esprit. Car a quoi peut bien servir une économie ? Donc, offrons nous des vacances complémentaires. 

Départ ce matin, mardi 26 avril 2011. Dur, très dur. Lever à 5 h 30 pour partir à 6h 30, prendre le car à 7h et l’avion à 10h. A 4h 30, j’étais réveillé. Je n’ai pas été en retard, mais tout juste.

Et l’aventure commence. Evidemment, rien ne se passe simplement. Pourtant, j’étais cool. Trop cool ?

 A l’aéroport, je me sens légère. Très légère. Mon sac a dos ne me pèse pas. J’avance d’un pas rapide. Bon, ou se trouve l’embarquement ? Mais, bizarre, il me manque quelque chose. Ma valise !!! On me l’a déjà fauchée !!! NON. Je l’ai tout simplement laissé dans le car. Je cours. Ouf, il n’est pas parti. Et je récupère ma belle valise rose qui aura vu du pays. (elle a fait tout l'Australie, Hong Kong, et la France cet été)

L’avion ? Bof! American Air Line n’a pas les avions Airbus. Les Boing sont moins confortables. Mais les stewards super sympa. Il n’y a presque personnes dans l’avion. Partir en semaine est génial. Il y a plein de places libres. Je peux m’étaler. Personne à côté de moi. La chance est avec moi. Un steward parle le français avec un joli accent. Plus tard, j’apprends que sa mère est de Lorraine et son père texan. Après une bonne demi heure de discussion, nous échangeons nos coordonnées. Il est intéressé par Paris, moi par Miami. Devinez! Et bien cet hiver, nous échangerons nos appartements. Chic. J’avais envisagé ces 3 jours à Miami comme à une reconnaissance pour un prochain voyage. Je démarre très bien. 

Miami, me voilà. En premier, Ocean Avenue. La rue principale de Miami beach. Que des restaurants et boutiques. On est en bord de mer. La plage. Superbe. La mer est bleue. Les sauveteurs ne sont pas comme dans le feuilleton, mais leur cabine est toute rose. J’aime.

Et bien voilà. Les premières photos de Miami Beach.

            1ERE VSION                      PAS TRES FIN, CE SABLE !!!!!

    ON EST BIEN A MIAMI                                PUIS, ON REGARDE LE SABLE..... ok ! C'EST JUSTE EN BORD DE PLAGE

Après le panneau prouvant que l'on est bien à Miami, puis les premiers pas sur le sable, enfin, on voit la mer, et ses haitants. Tiens, il y a d'autres habitants. Attention, plan de drague. Bof ! Finalement, prenons l'air.

Tout ce petit monde est bien gardé par : LES SAUVETEURS DE MIAMI BEACH.

UNE CABANE ROSE, POURQUOI PAS?

En tout cas, cela ne leur fait pas perdre leur virilité. Il est vrai que j'aime le rose. Alors cette cabane au bord de l'eau sort de l'ordinaire.

Demain, vous aurez droit au baigneurs en tenue légère.  OUHAAA ! Suspense !!!!!!!!

Je suis toujours à Brisbane, mais je reviens en arrière, à Cairns. Je me suis promené dans la rainforest de la région. C'est quelque chose d'assez extraordinaire. Cette forêt est immense, avec des arbres, là aussi, immense, mais pas aussi large que dans les Dandenongs (Melbourne)

Cette forêt possède un superbe parc animalier (photos à venir), un vrai train la traverse (mais pour les touristes) et le clou du spectacle, un genre de funiculaire qui la surplomble : le railways. je l'ai pris. Je n'ai pas eu le vertige. Mieux qu'au sky. On surplomble la forêt et toute la région. Vu d'en haut, c'est inoubliable. Là, on ne peut pas redescendre blasé. Il y a la même chose ici, à Brisbane. Mais je ne pense pas que j'irais. Je préfère rester avec cette impression.

Tout le vert correspond à la forêt. Et ce n'est qu'une partie. Le railways surplombe l'ensemble. On le prend dans la vallée pour arriver à mi chemin de la forêt ou l'on peut faire une superbe marche, accompagné par un ranger "aborigène", qui vous raconte la vie de la forêt et de ses animaux. Le railways continue pour arriver dans une autre région de la forêt, toujours en surplomb.

Un car vous ramêne à votre point de départ. Il y en bien pour 20 minutes de route.              

Quelques arbres, totalement différent de celle des dandenongs.

              Ranger. 

Au cours de la marche à pied, admirons cette cascade et cette toile d'araignée, éphémère mais bien existante.

Prenons le train :

      LE TRAIN       

En arrivant à destination, on peut confirmer que l'on se trouve bien sur le plancher des vaches. Ok, c'est facile, surtout que cette expression s'énonce plutôt lorsque l'on descend d'un bateau. Mais je peux vous assurer, qu'après cette balade en train, avec les précipices d'un côté, la montagne de l'autre, le tout surplombant les arbres immenses (plus de 100 m pour certains), on est bien sur la terre ferme. En tout cas, dans mon cas. De plus, on peut admirer les champs de cannes à sucre qui s'étendent sur des km de long. Là, elles sont en fleurs et seront cueillies dans les jours à venir. 

La visite de la forêt n'est pas terminée. Il y a la réserve animalière avec des crocodiles. Yes, un peu faignant car très bien nourrit, mais il y en a un énorme. Et une voiture extraordinaire qui roule dans l'eau, comme dans James Bond.

Ce sera pour demain. La réduction des photos prend du temps. C'est promis. Je vous les mets demain sur le net.

Les chameaux sont apparus en Australie avec les premiers émigrants. Ils ont fait partis de la vie quotidienne pendant de longues années. Maintenant, il reste quelques fermes élevant les chameaux, mais j'ai l'impression que c'est uniquement pour les touristes. Au cours d'une visite, j'ai eu la joie d'assister à ce long travail qui consiste simplement à descendre d'une certaine hauteur. Et tout cela pour avoir le bonheur de ...... vous verrez au final.

L'ART ET LA MANIERE DE S'ASSOIR en plusieurs actes .

Suivez bien le jeu des jambes.

LA RECOMPENSE, ENFIN !

Il est 13 h., je viens de terminer ma matinée hyper stressante par un déjeuner cuisiné de mes blanches mains, devant la piscine. Aujourd'hui, soleil. Mais hier, pluie !

Du coup, j'ai nettoyé la piscine des feuilles mortes tombées depuis 1 mois. Première fois que j'effectue ce genre de travail. Très bon job. Je peux me reconvertir. Il y a un coup à prendre avec l'épuisette, ramasser les feuilles en surface, puis celles du fond en raclant le sol. Tout rentre dans l'épuisette. Je ne suis pas tombée dans l'eau. J'avais quelques craintes au début. Non pas que je sois maladroite, mais le matin, c'est quand même l'aventure pour moi, citadine.

La récompense ? Un bain dans cette piscine qui me fait bisquer depuis Paris. Mais, je trouve qu'il ne fait pas assez chaud. OK ! C'est un prétexte !  Mais il est midi, je commence à avoir fain. L'exercice, ça creuse ! Ce sera pour ce soir ou demain.

Et si on parlait marché, nourriture, argent?

Les marchés de Melbourne, Brisbane, Sydney sont complètement différent. Les supermarchés de fruits et légumes sont les mêmes. Aucune réelle concurrence comme nous avons à Paris. Je retrouve ici, IGA, Woolworth, Coles. Les 3 grands qui sont presque au même prix, qualité de produits identiques. D'ailleurs, on retrouve les mêmes marques. Au moins, c'est pratique, on n'a pas besoin de chercher. Meyer, nos Galeries Lafayette mais en plus grand, est également présent à travers tout le pays. La différence se trouve dans les petits ou grand marchés de plein air, avec les divers marchands de fruits et légumes ou autres articles.

A Melbourne, le Marché VICTORIA est une vraie institution. Ouvert tous les jours (sauf 2 jours de congé) jusqu'à 16h, on y trouve tout. Mais vraiment tout. Du fruits et légumes, viande, fromage, des vêtements, chaussures, articles style cadeaux touristiques. Côté amusant, du moins pour moi, à Melbourne, les vendeurs ont leur stand. Le soir, ils rangent tout dans une espèce de réserve métallique sur roulettes qu'ils installent à l'emplacement de leur stand quand ils partent.(sauf denrées périssables) Astucieux pour ceux qui sont toujours présent sur ce marché. Pas de voitures à charger. Il y a 2 autres grand marchés dans le même style judicieusement répartis en "banlieue" aussi grand. Les prix pratiqués sont 2 fois moins cher qu'au super marché. mais bon, il faut y aller. En plus, on y trouve plein de plats cuisiné sur place. Pratique le midi.

 A Sydney, c'est légèrement différent, seulement quelques jours par semaine, le week end en général. Je pense que la coopérative bio qui vend au poids diverses farines et autres ingrédients est ouverte plus fréquemment car placée sous les arcades. Là, j'ai apprécié ce truc. A Paris, on n'a pas la vente au poids de la farine, en self service. Même l'huile d'olive se vend de cette manière. On devrait copier. Suggestion à effectuer. Plein de petites échoppes de traiteurs / restaurants ou on peut s'installer pour déguster un plat de pays différent de l'Australie, mais également de la nourriture typiquement "aussie" tel que barbecue de kangourou , chameau, émeu. Là, il faut aimer. C'est pas mon truc. Un peu fort, type gibier. Les steaks sont comme aux USA, ENORME ! (pas de photos de tout ça, j'ai oublié, mais juste un stand de limonade à l'extérieur)

Ici, à Brisbane, j'ai fait mon premier marché hier. Organic market. Sur la place, face au casino, près de la rivière. Les traiteurs français et allemands sont très côtés. Il y a foule pour déguster leurs sandwichs, plats, gâteaux et acheter leur pain. Enfin du bon pain. Mais pas chez les français. Rien qu'à le voir, je coure encore. La baguette est énorme et molle. Qui a déjà vue de la baguette molle? MOI ! Pas terrible. Est ce le temps qui fait ça? Mais ou est la bonne baguette bien craquante? Et ce sont bien des français qui tiennent le stand. Avec un accent à couper au couteau. Je pense qu'ils sont du nord. Peut être la raison de la baguette molle. Il y a même un spécialiste du macaron français. Le soir, à 18h, il ne reste pas grand chose. Je suis éberluée. Quelle côte nos gâteaux ont. D'ailleurs quand j'ai rencontré une future copine pour déjeuner, la première chose qu'elle m'a demandé : vous avez vu la pâtisserie - boulangerie française? Je n'ai pas voulu la décevoir. Photos le semaine prochaine.

Je me suis promenée aux alentours de la maison. On m'avait indiqué quelques boutiques pour acheter de la nourriture. Vraiment différent des marchés ou supermarchés, mais ils valent le déplacement. J'ai l'impression de me retrouver dans un coin de campagne américaine.

Situé dans un tournant de route, avec que des habitations de standing aux alentours, les clients arrivent uniquement en voiture. Je suis la seule à marcher.

Je finis cet article à 11h du soir. Je veux le boucler pour ceux qui partent en week end après m'avoir lu. A bientôt.

Et bien me voilà dans l’une des plus grande ville d’Australie. La 3ème  d’après tous les livres et internet.

Certaines d’entre vous ont suivi mes longues hésitations pour rester 1 mois dans cette ville. J’ai mis presque 1 mois à accepter cet échange. Et puis, bon. Je me suis dit, m’ennuyer pour m’ennuyer, autant être au soleil avec piscine. A vrai dire, je me suis laisser attendrir par Lisa et toute sa famille, heureux de passer tout juin et juillet à Paris. J’espère qu’ils ne seront pas déçus par mon appartement. Quand je vois leur maison !

 Arrivée : Le taxi est étonné de la maison, et moi la première. Je lui explique le système d’échange. Il est enchanté. Il me demande les coordonnées du site internet. Mais il ne  me fait pas de réduction sur le prix du taxi. Dommage ! J’avais espéré !!!

Il attend dans la rue que je rentre dans la maison. Il craignait que la clé ne marche pas ou bien que je me sois trompé de maison. Sympa. Entre nous, il avait raison. J’avais quelques craintes. Mais ma pire des craintes, était le système d’alarme. Oh la la…. Là, ça craint !

Si je me trompe ou bien ne suis pas assez rapide, woummm, sirène !

OUF ! Impeccable. Là, j’ai fait un sans faute. Je m’améliore. A Melbourne, je n’ai compris qu’une semaine après mon arrivée que j’avais bien la clef de la porte d’entrée. J’avais ameuté tout le voisinage pour entrer dans le bon appartement et la voisine m’avait donné tout un jeu de clef. ET évidemment, il était 10h du soir…. Je suis très fière de moi. Je trouve que je commence bien. Je m’améliore

Bon, la maison. Vite un tour rapide. Oh ! 1 salon, puis un deuxième salon. Ah, la cuisine. Vite, ouvrons les placards. Mince, pas de théière, pas de cafetière. Allons, je vais bien en trouver quelque part. Remettons à plus tard. Continuons. Oh, une mini salle de bain, à côté de la cuisine. J’installe mes affaires de toilette, étonnée. La chambre, à côté du premier salon. Bien. Grand bureau. J’installe toutes mes affaires dans cette chambre. Super. Montons au premier. Je me suis installée au ré de chaussée, car je n’ai pas envie de faire le ménage en haut. Et oui ! Ceux qui me connaissent doivent comprendre.

Là, 3^ème salon, chambre des enfants, petite salle de bain, puis après quelques tours et détour, je trouve enfin la grande chambre des parents avec évidemment une grande salle de bain. Oh, superbe. Réfléchissons. Je suis stupide. Je vais dormir ici. J’ai l’autorisation. Nettement mieux qu’en bas !

Redescendons. Allons bon, ou est la chambre ? Par ici. Ah non. Alors par là. J’ai tout faux. Je suis passée 2 fois sans la trouver. Ah, ayez. J’y suis. Elle est vraiment petite. Et avec toutes mes affaires, elle fait encore plus petite. Mais c’est vrai, j’ai l’impression que c’est le bureau de Lisa. Ok, je vais m’en servir comme un bureau et dormir en haut. Je vais quand même limiter le nettoyage en laissant toute mes affaires ici et utiliser la salle de bain d’en bas.

Je savais que je n'avais pas le sens de l'orientation, mais là, je ne savais pas que je pouvais me perdre dans une maison. Et je ne vous raconte tous mes déboires du 1er étage.

Bien maintenant passons à la voiture. Car j’ai l’autorisation de la conduire. J’ai un peu peur de cette maudite conduite à gauche, mais il y a un début à tout. Pour aller à la plage, ce sera bien pratique. Aïe ! Elle est un peu grande, vue de l’extérieur. Cherchons les clefs. Mais ou peuvent elle être ? Elle a écrit dans la « pantry » Ce doit être ce placard. Non. Allons bon. Ou y a t il un autre placard ? J’explore toute la maison. Pas de clef. Mais bon sang, qu’est ce que c’est que cette maudite pantry ? Là, pour la première fois de mon séjour, je récupère mon mini dictionnaire (mini car je ménage le poids) pantry = office. Ah mais oui, il y a un truc dans ce genre dans la cuisine. Ayez. J’ai trouvé ! Je n’ai mis que 30 minutes pour trouver ces clefs. Là, ok , je ne me suis pas améliorée. J’ouvre la voiture Je manipule le levier de vitesse, le volant. Parfait. Je regarde à gauche, à droite. Mon Dieu. Non ! Impossible à conduire. Je ne vois rien. Elle est trop large pour moi. Tout ça pour rien. Toute seule, je ne vais jamais oser prendre le volant. J’ai essayé à Cairns sur la voiture d’une copine. J’ai été traumatisée. Elle aussi je crois. ABANDON de la voiture.

Allons voir les voisins pour savoir comment aller en ville. Tiens, un arrêt de bus. Et bien, cela s’annonce bien, je trouve. Sur internet, j’en avais vu un à 1 km. Mieux qu’à Melbourne. Les voisins ? Des jeunes avec un bébé de 8 semaines. Super sympa. Ils m’emmènerons faire les grandes courses ce week end. En attendant, quelques course à Brisbane et je puiserais dans les provisions de la « pantry »

Bien, regardons la télé. Comme les autres télés, mais mieux. J’ai la radio. Et quelle radio. J’ai une chaine jazz. YES ! Ah ! Le pied ! Enfin de la bonne musique, sans pub en plus. J’adore cette maison !

Ah oui, j’oubliais. La piscine. Bon, plein de feuilles. Normal. Ils sont partis depuis 1 mois. Je tâte l’eau. Correct. Je verrais demain pour la nettoyer et commencer après demain ma remise en forme. Au moins 2 ou 3 longueurs par jour....

Pour un premier jour, c’est pas mal. Que d’aventures ! Très dangereux les échanges d’appart. Surtout dans mon cas. (hihihi, c’est de l’humour vraiment ridicule, mais quoi, on se distrait comme on peut, quand on est seul, à l’autre bout du monde)

Sonia, j’y suis dans la fameuse maison. Et elle te plairait. La piscine également. La petite y serait très heureuse. Photos pour un autre jour.

Bien, maintenant, je vais aller prendre le bus pour cette grande ville, pendant que vous, vous dormez tranquilement.