Alice Springs est vraiment une toute petite ville. En 1h on en a fait le tour. On peut visiter les alentours de la ville, le désert, mais comme j’ai pris un safari de 4 jours, je n’en ressens pas le besoin. A mon retour de ces 4 jours, je me suis rendu compte que j’avais raison. Ville charmante par ailleurs, mais vraiment la petite ville. Tout a fait ce qu'l faut pour une cidatine comme moi.
1er jours du safari : Surprise. Nous sommes 10 dont 9 femmes et le fils de 13 ans de l’une d’entre elle. Décidemment, les femmes seules voyagent.
Toutes de pays divers mais anglophones. Accent divers, compréhension diverse pour moi. Le pire accent est celle du chauffeur / guide, typiquement australien. INCOMPREHENSIBLE. Durant les 4 jours, j’ai compris le ¼ de ce qu’il disait. Par ailleurs charmant et assez bel homme (ok, no coments)
ULURU ou Ayers Rocks : ben quoi, c’est un gros rocher. Juste un gros rocher tout rouge de 11 km de circonférence. De loin, j’ai vu mieux. De près, c’est tout de même différent. Plein de creux et de bosses. Et cette couleur constamment présente. Ocre rouge. Exactement la couleur que l’on utilise dans les tableaux. Elle est partout. Par terre, sur les côtés, mais pas dans le ciel, d’un bleu étourdissant. Il fait 16° mais le ciel est d’un bleu sans nuages. On marche, tourne et retourne, environné de ce rouge persistant. Spectaculaire
Notre groupe devant ce gros rocher tout rouge
Et moi? Comment, vous ne me reconnaissez pas? Juste derrière le beau Toni !
On reviendra le soir pour le coucher du soleil. Alors là, soit disant encore plus spectaculaire. Bof ! Ce n’est toujours qu’un gros caillou tout rouge. Et le meilleur fut la réception. Nous avons admiré ce coucher de soleil, un verre de champagne à la main.(et oui, regardez ce que nous avons dans la main) Vraiment, ce voyage commence bien. L’ambiance est bonne, les 2 guides que nous avons (et oui, pour 10) sont exceptionnels. Une connaissance de la faune, la flore et le pays, incroyable. Tony, à l’accent incompréhensible, est né et vit à Alice Springs, parmi les aborigènes.Danny, elle, fait son apprentissage de guide dans la région
Les camps : Nous avons dormi toutes les nuit sous la tente. Mais pas n’importe quelle tente. Elles sont permanentes, sans électricité mais avec un lit (sommier et matelas très confortable) mais tout de même, on dort dans un sac de couchage. Et c’est là ou tout se corse. Il fait froid la nuit. (brrrrr. oh, bien 5°)
1 seul sac de couchage ne suffit pas. Heureusement, il y a un deuxième lit inoccupé dans ma tente. Je m’emmitoufle dans les 2 sacs, + les chaussettes + le pyjama en pilou. Hummm, je suis bien. J’ai chaud. Enfin ! Mais les autres dorment tout habillées, et elles ont froid. Chacun son calvaire !!!! Elles n'ont qu'à faire comme moi !
La cuisine : sublime ! Toni est un vrai chef. Pour le lunch ou le diner, il est génial. D’accord, il a ramené pas mal de cuisine déjà préparée. Mais au barbecue, il n’y a rien à redire. Ou alors, c’est que je suis tellement affamée que je ne me rends compte de rien. Par contre, maintenant, je ne mange plus de viande pour un moment. Je suis complètement saturée. Les australiens mangent beaucoup de sandwichs et de viandes en barbecue. Pourquoi ? C'est plus facile.
Kings Canyon : j’adore. C’est plus qu’un gros rocher. Des vallons, des creux, des bosses, des arbres, des fleurs, des rochers à escalader. Et là, moi, je déclare forfait. Je reste au sol. J’aurais pu grimper. Mais pour redescendre, j’y serais encore. Elles ont marché sur des arêtes vives, un pont suspendu dans le vide…. Rien que d’y penser, j’ai des frissons ! Pendant ce temps, sur le plancher des vaches, je me baladais dans les vallons, j’ai vu des petits kangourous sauvages sautant de rochers en rochers, des oiseaux, bref, des tas de trucs qu’en haut elles n’ont pas vu.(même cette toile d'araignée, splendide dans la lumière) Et bien sur, toujours ocre rouge. Ah, j’oubliais. Lever à 5h 30, départ à 6h pour admirer le lever du soleil. Superbe. Rien à redire.
Il est beau mon lever de soleil
Les Olgas : toujours de gros rochers rouges, mais harmonieusement placé dans l’espace. Cela vaut le déplacement. La marche à travers ce massif est géniale. A ma portée. Fatigante, on doit quand même grimper sur des rochers, en redescendre, mais pas de problème de vertige à ce niveau. Je suis euphorique. Le paysage, la marche, le cake pour se retaper au bout d’une heure. Bref, tout. C’est la marche que j’ai préférée.
Le dernier jour est réservé enfin à ce pour quoi j’ai signé pour ce safari : Rockhole ou la vie des aborigènes et cours de peinture
Le chemin n'est pas évident, comme vous pouvez le constater. Admirez le bush dans toute sa splendeur.Sur la droite, c'est la route. Oui. Là. Vous voyez ou il y a le nuage de poussière? Dans la voiture, je ne vous dis pas. On avait intéret à accrocher sa ceinture. Comme dans un quad ! Ah ! Admirez également la sculpture sur cette route.
Le cours de peinture : Bon, ce n'était pas pas un vrai cours de peinture. Je connaissais déjà pas mal de chose au sujet de la peinture aborigène. Mais on a eu le droit de peindre sur un petit morceau de toile. Pas terrible mon oeuvre. Le but étant de raconter une histoire avec des ymboles, évidemment, j'ai voulu raconter trop de choses. Donc la place m'a un peu manqué. Au final, non, ma peinture n'est pas brouillone, je n'avais pas assez de place. Ce n'est pas pareil.
OK, je n 'ai peut être pas mis toutes les photos que j'aurais voulu, mais je vais finaliser par un avant goût de ce qui fera un autre article.
Oui ! Je prends la pose ! Mais non ! C'est moi le plus beau !
Je suis le plus beau. D'ailleurs, vous aurez droit à tout un reportage