Le blog de ralek

CETTE ANNÉE J'AI OBTENUE TRÈS RAPIDEMENT MON INVITATION GRATUITE POUR LE SALON DE L'AGRICULTURE.

Merci à mon copain qui a réussi à me la fournir. Et heureusement, car si j'avais payé je l'aurais vraiment regretté.

Je voulais prendre des photos des animaux, et en particulier les vaches. Il parait que celles du salon sont les plus belles, primées, etc... donc je me disais que j'aurais des photos de superbes spécimens, différentes de celles prisent dans les champs.

En premier, je n'ai pas trouvé le stand des vaches. Pas grave, je vois celui des équidés. Chic, j'adore les chevaux, allons y

Quand je pénètre dans le hall dédié aux chevaux, une odeur prenante me prend à la gorge. Oui, narines et gorge. Je commence à arrêter ma respiration. Du coup, mauvaise oxygénation, angoisse etc...;

Une horreur!

Je me dis, allez, courage, tu vas voir des beautées, fais abstraction du contexte, vas y.

Je regarde les chevaux dans leur habitat. Je ne fais pas spécialement attention.

Je trouve bien les stalles un peu petites, mais bon, c'est un salon.

J'adore les percherons. Robuste, flegmatique, pas très grand, costaud. Ceux là, sont superbes

Depuis que j'en ai rencontré une, enceinte, qui avait le ventre qui trainait au sol chez une amie qui l'avait en garde, j'admet que je suis tombée amoureuse de cet animal. Et quand j'ai vu son bébé, ce fut de la folie.

Là, ceux ci m'ont rappelé des souvenirs

Puis soudain, une angoisse encore plus forte que lorsque j'ai pénétré dans le hall. Juste en face, il n'y avait que des stands de nourriture. Et quelle nourriture

Là, ce fut incontrôlable.  Les larmes ont envahi mes yeux. Une place énorme pour tous ces stands de bouffes, et à côté, juste en face, tous ces chevaux dont les regards étaient malheureux, poignants. Ils se demandaient ce qu'ils étaient venus faire dans cette galère. Leurs stalles minuscules. Juste de quoi bouger en diagonale. Il restait 10 cm de chaque côté de leur grand corps.

Ah!, Ils étaient superbes, d'une propreté irréprochable, pomponnés. Tout juste si ils n'étaient pas parfumés.

Exhibés, comme à la foire, c'est le cas de le dire, au milieux de tous ces humains, qui étaient là pour manger de la charcuterie en priorité et boire de la bière et du vin.

Je n'ai pas résisté. Je suis partie. Je n'ai jamais vu les vaches.

Ces photos sont les seules que j'ai pu prendre. On peut voir la superficie qui leur est fournie. Ils restent collés au "mur" pour ne pas nous regarder, nous tournent le dos. Et quand vous rencontrez leur regards, si vous avez du coeur, c'est insupportable.

J'étais une intruse et je n'avais rien a faire ici. Peut être suis je trop sensible?